Hichem Aboucherwane [ES Tunis]

Tu sais Khouya Rajawi2rabat, ce n'est jamais facile de revenir dans son pays à son age après avoir tenter une expérience à l'etranger, c'est ressenti comme un échec pour le joueur qui perd toute motivation et c'est le cas de Hicham qui est revenu de Lille au Raja

Avec cette nouvelle expérience avec l'EST, il est entrain de retrouver le gout à jouer, et il le montre d'un match à l'autre.

Il s'est surement fixé des nouveaux challenges et il veut montrer à tout le monde qu'il n'est pas encore fini et pourquoi pas repartir en europe

chiheb a écrit:

Tu sais Khouya Rajawi2rabat, ce n'est jamais facile de revenir dans son pays à son age après avoir tenter une expérience à l'etranger, c'est ressenti comme un échec pour le joueur qui perd toute motivation et c'est le cas de Hicham qui est revenu de Lille au Raja

Avec cette nouvelle expérience avec l'EST, il est entrain de retrouver le gout à jouer, et il le montre d'un match à l'autre.

Il s'est surement fixé des nouveaux challenges et il veut montrer à tout le monde qu'il n'est pas encore fini et pourquoi pas repartir en europe

wéé je suis totalement dacord avec toi Chiheb Hicham a vecu dans la pression quand il joué avec nous cette saison car c'est pas facile de reitegrir un joueure qui etait dans une chompionat comme le lique 1 mais avec l'Est je suis sur qu'il va retrouver son niveau et son talent perdu au Raja car c'est vraiment un joueure de grand calibre !
bonne continuation Hicham

Hicham a fait un bon match il a tire a la fin du match sur le poteau.. Bravo l EST et boucherwen bon match en Zambie

je vous assure nos amis les Marocains,Hichem est entrain de passer des grand match,il a ommence a s'integrer et son rendement est en rythme croissant,tres bonne techniques,une condition physique excellente,sans oublier un facteur ke vous avez tous oublier pratiquement: c le facteur age,hichem à seulement 25 ans
donc il a toute une carriere devant lui,et comme il l'a dis l'un des forumien ,comaparé avec l'autre recru de CA Bidoudhan avec 31 ans,ça n'a rien a voir

INTERVIEW DE HICHAM ABOU CHEROUANE

C'est la fête de la jeunesse et par une journée froide et pluvieuse que nous avons pris rendez-vous avec Hichem Aboucherouane. Il nous a invités chez lui pour l'entretien qui va suivre après avoir assisté au match ayant opposé l'Espérance Sportive de Tunis (EST) à l'Étoile Olympique de la Goulette et du Kram (EOGK) de la Coupe de le Ligue (NDLR : Match soldé par le score d'un but partout). Il était chez lui à nous attendre avec un ami compatriote et il nous a accueillis avec la légendaire hospitalité marocaine, aimable et courtois comme nous nous y attendions. Rapidement mis à l'aise, nous n'avons pas mis du temps pour entrer au vif du sujet.

Vous connaissez tous Aboucherouane le baroudeur, le buteur et le technicien et après cette interview, vous allez sûrement connaître l'homme qu'il est, à la fois gentil, timide, calme et très poli, mais plus encore, plein d'idées et ne manquant pas de sens de l'humour quand il le faut. Sans plus tarder, laissons Hichem ouvrir son coeur aux TarajjiManiaques.

Hichem, tout d'abord bienvenue sur notre site E-S-Tunis.com. Nous sommes très heureux de vous rencontrer d'autant plus que vous êtes le premier joueur étranger de notre équipe fanion qui nous sollicitons pour une interview. Êtes-vous prêt ?
Merci pour l'intérêt et j'espère que la suite intéressera tous les membres de votre site.

Pouvez vous nous parler de vos débuts depuis les catégories de jeunes jusqu'à votre passage à l'équipe A de Najm El Aounat (D2 Marocaine) ?
Comme tout jeune, j'ai commencé à taper dans le ballon dans les matches de quartier avant d'opter pour le club de Najm El Aounat et ce jusqu'à la catégorie Juniors. Durant tout mon passage chez ce club divisionnaire, j'ai évolué dans le poste de milieu gauche.

Qui a été derrière votre passage au Raja Club Athlétique (Casablanca) en 2000 ? En 2000, j'ai décidé de tenter ma chance afin d'intégrer le centre de formation du Raja et c'est sous la houlette du directeur technique de l'époque, M. Fathi Jamel, que j'ai subi les tests d'usage qui se sont avérés - Dieu merci - satisfaisants. Pour l'anecdote, j'ai réussi à terminer meilleur buteur de l'exercice 2000-2001 avec l'équipe Junior du Raja bien que je n'aie disputé que la phase retour.

Comment ça se fait que vous avez vite explosé dans un club aussi exigeant que le Raja sans passer par la période assez délicate d'intégration ?
Pour rendre à César ce qui appartient à César, la présence de M. Fathi Jamel, qui a été désigné entraîneur principal de l'équipe après le départ de M. Oscar Fullone, a joué un rôle principal dans ma réussite. Il m'a beaucoup aidé dans mes débuts grâce notamment à son sens de la communication et à ses conseils judicieux.

Vous êtes issu d'une famille conservatrice, le pater étant même un Imam. Estimez-vous que cet élément a joué un rôle important dans votre carrière ?
Oui bien-sûr ça a joué un rôle très positif dans ma carrière. Mon père m'a donné le choix entre le football et la scolarité et quand j'ai choisi le football, il m'y a encouragé.

Justement quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes qui s'exercent au foot pour qu'ils réussissent dans leurs carrières ?
Ce sont le travail et le sérieux qui priment, comme dans toute autre occupation de la vie. De plus, le respect des anciens joueurs et le suivi de leurs conseils sont des éléments qui peuvent aider dans le développement du joueur. Sinon, il ne faut surtout pas attraper la grosse tête, quelle que soit la réussite, qui reste toujours relative, et toujours se remettre en question pour progresser.

LES RAISONS DE MES ÉCHECS PROFESSIONNELS

Vous avez vécu deux expériences professionnelles une en France et l'autre en Arabie Saoudite qui n'ont pas été couronnées de succès, si vous permettez. Tout d'abord, pouvez-vous nous parler de votre passage à au club saoudien d'Al Nasser ?
Je suis resté trois mois en Arabie Saoudite, mais je voudrais revenir un peu en arrière pour vous expliquer mon cheminement. Étant meilleur joueur du championnat marocain et faisant partie de l'Équipe Nationale (EN) Marocaine, j'ai reçu une offre alléchante de l'équipe anglaise de Southampton. Seulement, il me manquait deux sélections avec l'EN Marocaine pour pouvoir évoluer en Angleterre, là où on exige un nombre minimum de sélections, mais notre ex-sélectionneur national Badou Zaki m'a mis les bâtons dans les roues et le transfert a capoté.

Mais Zaki, n'était-il pas au courant de votre éventuel transfert ?
Si il l'était, mais il avait des problèmes avec le Raja, lui qui avait appartenu du Wydad Athlétique de Casablanca (WAC) et c'est moi qui en ai payé les frais de ce différend. Alors imaginez mon moral après cet échec qui aurait pu transformer ma carrière, sinon ma vie. Bref, j'ai terminé ma saison au Maroc puis je suis parti en Arabie Saoudite pour trois mois, que je considère réussis, puisque j'ai joué six matchs tout en marquant six buts.

Garderiez-vous de la rancoeur contre l'ancien sélectionneur Badou Zaki ?
Pour des raisons obscures, il m'a privé d'une occasion en or pour être le premier joueur marocain amateur à rallier la Premier League anglaise à partir du championnat local. Tout cela m'a énormément affecté au point d'avoir une petite dépression mais heureusement j'étais très bien entouré et c'est ce qui m'a permis de me remettre en travail. J'estime que tout autre joueur aurait carrément arrêté de jouer au football tellement la déception était énorme. En tous les cas, je n'en veux plus à Zaki et la page est pour moi définitivement tournée.

Par contre au Lille Olympique Sporting Club (LOSC), il paraît que vous avez passé une bonne première moitié de saison mais pendant la seconde, vous avez peu joué pour ne pas dire du tout. Comment jugez-vous cette expérience ?
Après un bon début de saison, il y a eu Ramadan et là j'ai tenu à faire le jeûne ce qui a irrité mon entraîneur, qui a fini par me mettre hors de ses projets, d'autant plus que quelques temps après, j'étais convoqué par le sélectionneur marocain afin de participer à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en Egypte. J'ai accepté cette convocation et je suis parti avec l'EN Marocaine malgré le refus de mon coach du club lillois et c'est ce qui a scellé la rupture totale puisque je n'ai pas pu retrouver ma place au sein de l'équipe après mon retour du Caire. J'ai alors préféré retourner au Raja à la fin de la saison.

Comment s'est passé votre come-back au Raja ?
Il faut savoir que l'année que j'ai passée avec le LOSC était sous forme de prêt et je dois dire que je suis tout compte fait satisfait de mon passage en France, participant même à la Ligue des Champions. Mais vu fin de saison qui n'était pas à la hauteur de mes espérances, j'ai voulu réintégrer le Raja pour retrouver la forme et mon niveau bien que j'aie reçu des offres de clubs européens ou du Golfe. Ma vision des choses était qu'une fois mes sensations retrouvées, je tente une nouvelle expérience professionnelle.

Et maintenant avec du recul, comment évaluer l'apport de vos expériences professionnelles pour votre carrière finalement ?
Mes deux expériences sont très différentes. Franchement, je suis trop peu resté en Arabie Saoudite pour pouvoir en dire grand chose, sauf que j'ai constaté qu'il y a une grande différence entre le football dans les pays du Golfe et le football européen. En Hexagone par contre, j'ai appris ce que c'est le professionnalisme, dans un championnat réputé et très fort, ce qui est de nature à propulser ma carrière à un autre niveau, j'en suis convaincu.

MES CONTACTS AVEC L'ESPÉRANCE REMONTENT À L'ÉTÉ DERNIER

Si vous le voulez bien, pouvez-vous nous parler de vos premiers contacts avec notre club, l'Espérance, et qui vous a contacté personnellement ?
C'est M. Aziz Zouhir en personne qui m'a contacté. J'ai un ami tunisien qui connaît le président et c'est à travers lui que j'ai appris que le doyen des clubs tunisiens voulait me contacter pour discuter d'un éventuel transfert et j'ai accepté l'idée. Le reste n'est qu'une suite normale des évènements.

Justement, mis à part votre expérience professionnelle, nous savons tous que les joueurs maghrébins espèrent plus s'expatrier en Europe, voire dans les pays du Golfe, que de rallier un autre pays du Maghreb. Pourquoi avoir choisi l'Espérance alors ? Tout d'abord j'ai bel et bien reçu d'autres offres intéressantes, mais j'ai choisi l'Espérance dans la mesure où le challenge sportif avec le club Sang et Or est très intéressant, puisque l'équipe joue régulièrement aux compétitions africaines, sans oublier la bonne réputation dont jouit le doyen des clubs tunisiens au Maroc.

Et puis pour ne rien vous cacher, j'étais encore traumatisé par les mésaventures que j'ai eues lors de mon passage en France, de par la froideur de l'entourage, le fait qu'on ne soit pas sensible ni à mes convictions religieuses ni à celles patriotiques, en me pénalisant soit pour faire le jeûne ou pour accepter une convocation en EN Marocaine, sans parler d'autres détails.

J'ai donc choisi la Tunisie surtout pour éviter le dépaysement afin de ne me concentrer que sur le football et qu'à donner le meilleur de moi-même sur le rectangle vert, surtout qu'au Raja ça ne ne marchait pas très fort.

Comment s'est passé votre premier entretien avec notre président ?
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié M. Aziz Zouhir, un homme doté de qualités morales insoupçonnées et qui plus est adore son club. Nous sommes demeurés en contact jusqu'au mois de janvier, c'est-à-dire jusqu'à la conclusion du transfert. Et franchement, je ne regrette point mon passage à l'Espérance car je suis très bien là où je suis, c'est à dire au sein de la famille espérantiste qui m'a vite adopté.

Vous devriez savoir que contrairement à beaucoup d'autres joueurs qui ont débarqué au parc B, votre venue a été précédée par une médiatisation sans précédent et rien que votre accueil à l'aéroport, cela vous a-t-il donné une idée sur ce qui vous attend en Tunisie ?
Oui, j'ai eu écho de la médiatisation de ma venue en Tunisie et j'ai pu voir dès mon arrivé à l'aéroport et les jours suivants l'importance qu'a pris mon transfert à l'Espérance. Mais tout ça m'a donné plus de foi et de volonté afin d'apporter le plus à mon nouveau club, et ce afin d'être à la hauteur de la confiance et surtout de l'attente des supporters Sang et Or.

MON INTÉGRATION À L'ESPÉRANCE S'EST TRÈS BIEN DÉROULÉE

Les supporters vont ont certes bien adopté, surtout lorsque l'on pense à la chanson dédiée qui vous est dédiée par notre virage et chantée lors de chaque match, mais franchement et sans jeter des fleurs, comment ça s'est passé votre intégration avec vos co-équipiers ?
Avec les joueurs, l'intégration s'est vite faite aussi et tous sans exception m'ont vite adopté à l'image du peuple tunisien qui, comme le peuple marocain, est bien hospitalier.

Avec quel(s) joueur(s) le courant est-il vite passé ?
Tous sans exception.
N'est-ce pas une réponse bien diplomatique ?
Non Pas du tout du moment que c'est la stricte vérité.

Votre arrivée a coïncidé avec un passage à vide de notre équipe : une défaite au derby, bien que vous n'ayez pas participé à ce match, et une autre contre l'Union Sportive Monastirienne (USMo) à domicile. Avez-vous craint le pire pour votre adaptation dans ces conditions ?
Oui c'est vrai, je l'avoue. Commencer ma carrière par une défaite au derby, bien que je fusse absent, n'était pas le meilleur début que l'on puisse souhaiter. Le derby tunisois est très connu, même chez nous au Maroc où on le suit avec beaucoup d'intérêt, et je savais que l'Espérance le dominait depuis fort longtemps. Heureusement que ce passage à vide n'a pas trop duré et nous avons repris du poil de la bête, avec à la clé de bons résultats et ça, ma foi, c'est l'apanage des grands clubs.

MON ABSENCE AU DERBY M'EST RESTÉE À TRAVERS LA GORGE
Quelles étaient les raisons exactes de votre non-participation au derby ? Aimez-vous ce genre de matchs ?
Pour ne rien vous cacher, j'ai appris la nouvelle de ma non-participation la veille du derby. Nous étions en promenade à l'hôtel lorsque M. Duguépéroux m'informa qu'il ne pouvait pas prendre le risque de me titulariser eu égard à la suspension dont j'avais écopé suite à mon expulsion lors de mon dernier match joué au Maroc et que je devrais même purger en championnat tunisien. Pour l'histoire, j'ai été expulsé deux fois durant toute ma carrière et comble du sort la première expulsion tout comme la seconde sont survenus tout juste avant mes passages au LOSC puis à l'EST... En tous les cas, je ne méritais guère ma seconde expulsion et l'arbitre Achiri a avoué sa gaffe et s'en est excusé auprès de moi lorsqu'il a arbitré le match qui a opposé l'Espérance à l'équipe tchadienne de La Renaissance. En bref, cela m'est resté à travers la gorge !

Pouvez-vous nous parler du match contre l'USMo à El Menzah ? Qu'est ce qui n'avait pas fonctionné ce jour-là ?
Tout s'était bien déroulé durant les trente premières minutes. Nous avions dominé l'USMo dans tous les secteurs de jeu et nous avions raté un nombre incalculable d'occasions. Durant ce temps-là, l'équipe « usémiste » était quasiment inscrite aux abonnés des absents. Malheureusement, nous avons concédé le but d'égalisation contre le courant du jeu et dans un mauvais moment, soit à quelques minutes de la pause. Nous étions bien décidés de reprendre de plus belle lors de la seconde période, mais c'était sans compter sur un but assassin dés le début. Par la suite, nous n'avions pas eu la force mentale pour revenir dans le match et le jeu de l'équipe s'était petit à petit désuni.

IL NOUS MANQUE UN MENEUR D'HOMMES

Êtes-vous d'accord que l'absence d'un leader au sein de l'équipe qui sache secouer ses coéquipiers dans les moments cruciaux a joué un rôle important dans cette défaillance collective que vous venez de citer ?
Vous avez tout à fait raison. La qualité est présente dans le groupe Sang et Or par contre je pense moi aussi qu'on ne distingue pas un vrai patron sur le terrain. Ceci dit, je persiste à croire qu'il y a d'autres vertus aussi importantes pour une équipe qui se respecte à savoir un collectif bien huilé et la solidarité des joueurs entre eux-mêmes.

Pensez-vous que vous pouvez un jour jouer ce rôle de leader au sein de l'équipe espérantiste ?
Franchement, je ne pense pas avoir la carrure pour être un leader. Je suis connu pour être quelqu'un de très timide et d'ailleurs lorsque j'évoluais au Raja, on m'a proposé le capitanat mais j'ai refusé cette responsabilité.

L'ESPÉRANCE N'A PAS ENCORE DIT SON DERNIER MOT POUR LES TITRES

Il y a de fortes chances que nous rencontrions de nouveau l'USMo dans le cadre de la Coupe de Tunisie. Avez-vous le désir de la rencontrer de nouveau pour prendre votre revanche ?
Le plus important pour moi c'est de gagner nos prochains matchs de Coupe et obtenir de la sorte la consécration suprême quel que soit le nom de l'adversaire. Affronter l'USMo ou toute autre équipe importe peu, l'essentiel est de préserver notre titre.

Le match de l'Étoile en championnat est décisif pour la course au titre. Y a-t-il une préparation individuelle spécifique pour ce type de match ?
Je pense que l'Espérance passe par une belle période sur tous les plans, physique, technique et mental. Tous les joueurs tiennent à rester dans la course et à ramener un bon résultat de Sousse. Il faut avouer par contre que l'adversaire est assez coriace et difficile à manoeuvrer dans ses propres bases. Ceci dit, je crois vraiment que nous avons les atouts nécessaires pour gagner ce match, ce qui nous ferait beaucoup de bien surtout pour notre classement. Je souhaite seulement que nous prenions chaque match à la fois, parce car il ne faut pas oublier que nous sommes encore engagés dans trois compétitions différentes, ce qui fait qu'il est primordial d'avoir la concentration nécessaire à tout instant.

Pour revenir aux progrès de l'équipe, pensez-vous sincèrement que l'équipe est bel et bien remise sur les rails, si l'on pense à la qualité de l'opposition lors des huit derniers matchs, y compris les équipes africaines ? En d'autres termes, d'aucuns pensent que le dernier match référence est celui joué contre l'USMo, dont le niveau est respectable, alors que par ailleurs nous n'étions que les moins mauvais. Ne seriez-vous pas de cet avis ?
Si vous ne voulez pas que l'Espérance gagne, nous n'avons qu'à aller jouer contre les grandes équipes européennes et on n'en parle plus (rires). Non mais sérieusement, nous jouons en Tunisie et en Afrique et comparativement à l'opposition en général, nous disposons actuellement d'une bonne équipe qui gagne parce qu'elle est plus forte que les autres. Et puis, les résultats par des scores larges ne peuvent être atteints si nous n'avons pas d'équipe forte.

Si nous nous sommes permis de vous poser la question précédente, c'est qu'à l'Espérance, il y a une tradition bien établie du moment que l'équipe a toujours tiré sa force d'une défense très hermétique, ce qui est loin d'être le cas actuellement. Alors malgré les dernières belles performances, les supporters craignent d'éventuelles difficultés énormes contre des équipes percutantes, et ce malgré la présence d'une attaque prolifique. Ces appréhensions ne sont-elles pas justifiées à votre avis ?
Peut-être que l'Espérance ne dispose plus de grandes individualités dans le compartiment défensif comme dans le passé mais il faut savoir que la défense subit la poisse ces derniers temps et l'entraîneur ne fait que jongler chaque semaine pour trouver une défense équilibrée de par la grande fréquence des absences dues aux blessures et suspensions de toutes sortes. Pour qu'une défense soit performante, il lui faut un minimum de stabilité, ce qui n'est pas le cas depuis quelque temps à l'Espérance. Le coach passe beaucoup de temps lors des entraînements à travailler la tenue défensive de l'équipe et j'espère que les joueurs vont arriver à assimiler ses conceptions. Il faut dire aussi que la défense n'est pas seulement une question de défenseurs uniquement, mais c'est une responsabilité collective, y compris les attaquants.

Indépendamment de tous les éléments que vous avez présentés, ne seriez-vous pas d'avis que des renforts d'un autre calibre en défense s'imposent ?
Si des solutions se présentent lors du prochain mercato, pourquoi pas, du moment que pour demeurer compétitif, il faut toujours penser à s'améliorer.

MON POSTE PRÉFÉRÉ EST ATTAQUANT DE SOUTIEN

Aujourd'hui, estimez-vous qu'il est encore possible de retrouver Hichem Aboucharouane de 2002, soit celui élu meilleur joueur de la Ligue des Champions (LC) africaine ?
Oui je retrouve petit à petit mes sensations et mes débuts avec l'Espérance sont prometteurs. J'espère continuer à progresser pour être à la hauteur des attentes de nos supporters.

Quel est votre poste préféré ?
Sans hésitation attaquant de soutien. Le poste que j'occupe actuellement demande une grande énergie ; il est tout simplement éprouvant !

En avez-vous parlé avec Jacquy Duguépéroux s'il n'en est pas au courant ?

M. Duguépéroux le sait bien du moment qu'il a déjà eu des échanges avec mon ancien entraîneur au LOSC, sans parler du fait que j'ai joué contre le Racing Club de Strasbourg (NDLR : Ancien club de l'actuel entraîneur Sang et Or) quand je jouais avec le club lillois. Donc il connaît bien mon poste de prédilection, mais peut-être qu'il a plus besoin de mes services au poste de milieu gauche. De toute façon, je dois améliorer encore ma condition physique afin de pouvoir occuper ce poste comme le veut le coach. Je tiens à préciser que j'ai quand-même joué à ce poste dans les catégories des jeunes.

Parlons justement de votre condition physique. Votre rendement va crescendo depuis votre arrivée à l'Espérance pour atteindre le top contre Jendouba. Pensez-vous avoir rattrapé votre retard physique ?
Oui en grande partie, mais avec le calendrier démentiel avec des matchs tous les trois ou quatre jours, je n'ai pas pu effectuer un travail physique foncier. Les entraînements s'articulent plus sur le côté technique, tactique ou la récupération. Je dois aussi souligner que je n'ai pas fait une préparation adéquate avec le Raja à l'entame de cette saison.

MES TIRS ET DRIBBLES « CHEROUANIQUES », C'EST POUR BIENTÔT

On vous a peu ou pas vu réussir votre tir puissant qui vous a rendu célèbre. C'est pour quand les retrouvailles ?
Vous avez tout à fait raison. Mes lourdes frappes me manquent beaucoup. Lors du dernier match contre le Zanaco Football Club (NDRL : Équipe zambienne éliminée dans le cadre des 1/16 de finale de la Ligue des Champions africaine 2007), j'ai bien tiré à trois reprises et il suffisait de peu pour que le ballon rentre. Dans ce genre d'exercice, le plus important c'est d'avoir confiance en soi et de croire énormément en ses frappes. Je suis certain qu'à force de travailler, je vais bientôt retrouver mes tirs qui font mal (sourires).

Quels sont les coups francs que vous préférez en matière de distance(s) et d'emplacement(s) ?
Généralement je préfère les coups francs à mi-distance (25-30 m) en face du but. En tous les cas, quelle que soit la distance, je préfère souvent la solution de la force que je juge le meilleur moyen pour marquer dans cet exercice technique. Par la même occasion, j'aimerais soulever un petit problème que je rencontre depuis quelque temps relié au poids des ballons qui diffère d'un match à l'autre, surtout quand nous jouons en déplacement où forcément nous sommes obligés de jouer avec des ballons appartenant à l'équipe locale, ce qui demande une réadaptation à chaque fois ou presque.

On dirait que vous avez inventé un dribble que l'on appelle désormais « la cherouane » (NDLR : À voir sur ce lien). Parlez-nous de ce dribble et si le public espérantiste aura la chance de le voir un jour sur nos terrains ?
En faite lors de la semaine précédant le match qui allait nous opposer à l'équipe du Club Omnisports De Meknès (CODM), je me suis improvisé ce geste et j'ai décidé de l'essayer au cours du match. C'est pourquoi j'ai passé toute la semaine à m'entraîner à répéter ce geste technique. Lors du match, j'ai profité du fait que j'étais en confiance après avoir marqué un coup franc direct, tout en étant derrière un penalty, je l'ai tenté et ça a été une réussite.

Nous venons de parler de votre profil et de vos qualités en général. À quel(s) niveau(x) voudriez-vous progresser et êtes-vous en train de mettre le tout pour y arriver ?
Sans aucune hésitation c'est sur le plan physique que je dois encore m'améliorer. Il faut comprendre que j'ai n'ai pas fait de préparation d'avant-saison avec le Raja d'où mes carences physiques actuelles, Comme vous le savez bien, il est quasiment impossible d'effectuer un travail de fond au cours de la semaine, dans la mesure où la priorité est accordée plutôt à la récupération.

On dit que vous êtes un faux-lent dans votre jeu, est-ce vrai ?
Oui c'est tout à fait vrai !

MON ENTENTE AVEC LTIFI EST PARFAITE SUR LE TERRAIN
Depuis que vous êtes un titulaire indiscutable, vous avez été associé à deux arrières gauches, en l'occurrence Hamza Zakkar et Wissem Bekri. Comment estimiez-vous l'apport offensif de ces joueurs et est-il possible de voir un Aboucherouane beaucoup plus entreprenant à partir du moment où ces deux joueurs participeront plus aux manoeuvres offensives ?
Sincèrement, Hamza et Wissem se débrouillent bien pour le moment. Il ne faut pas oublier qu'il y a des consignes du coach pour qu'ils ne s'aventurent pas trop en attaque, la priorité étant de bien remplir leur rôle défensif en premier lieu, d'autant plus que l'équipe possède devant un potentiel offensif assez performant, ce qui ne nécessite pas vraiment que les latéraux prennent des risques qui peuvent s'avérer superflus... Il y a un autre paramètre à prendre en considération c'est que ces deux joueurs sont encore assez jeunes et leur marge de progression ne peut être que grande.

Quel jugement portez-vous aux éléments qui forment l'attaque de l'Espérance ? Et avec quel(s) joueur(s) vous vous entendez le plus ?
Ce n'est plus un secret pour personne que notre attaque est performante, d'ailleurs l'équipe n'arrête pas de cartonner ces dernières semaines. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre question, sans être diplomate, je vous assure que je m'entends bien avec tous les joueurs sans exception, mais si vous insistez, je vous dirai Amine Ltifi qui est un joueur très fort techniquement.

L'ESPÉRANCE DE LA FIN DES ANNÉES 90 ÉTAIT UN ROULEAU COMPRESSEUR
Aujourd'hui le public espérantiste est pratiquement unanime que la finale de la LC perdue en 1999 contre votre ex-club du Raja est le pire souvenir auquel il a été confronté. À cette époque-là, vous étiez encore joueur à Najm El Aounat. Vous rappelez-vous encore de cette maudite finale ?
Ce jour-là j'étais dans tous mes états et j'avais pleuré de joie, puisque j'étais un fervent supporter du Raja. À l'aller, j'avais presque perdu tout espoir, surtout que les « rajaouis » avaient échappé à la correction à Casa-même. Au retour, j'avais commencé à croire après que l'EST ait raté un penalty et un nombre incalculable d'occasions d'autant plus que les antécédents du genre sur la scène mondiale ne manquent pas.

Et quelle impression aviez-vous de ce rouleau compresseur qu'était cette équipe espérantiste ?
Je me rappelle bien de cette équipe avec tous ses stars : Ouaer, Azaïez, Jaïdi, Badra, Kanzari, Chihi, Gabsi, etc. bref un ensemble très performant.

Comment est perçue l'Espérance du coté du Maroc, notamment pendant la présidence de M. Slim Chiboub ?
Tout le monde chez nous connaît l'Espérance qui est l'un des plus grands clubs africains. Du temps de M. Chiboub, on était unanime quant à la force de l'équipe Sang et Or, d'autant plus que ses joueurs formaient l'ossature de l'EN Tunisienne.

TOUT EST POSSIBLE EN LIGUE DES CHAMPIONS, SI ...

Pensez-vous qu'avec notre équipe actuelle et avec un peu plus de renforts durant le mercato estival on pourrait revoir l'EST de nouveau sur le toit de l'Afrique ?
Avant de penser renforts pour la phase des poules, nous devrons tout d'abord gagner notre double confrontation contre l'équipe tanzanienne du Young Africans. En tous les cas, toute équipe qui se respecte devrait chercher systématiquement à se renforcer rien que pour créer la concurrence au sein du groupe. En cas de qualification pour la phase de poules, il faut s'attendre à un niveau beaucoup plus élevé et à partir de là, il est primordial de renforcer l'équipe afin de remédier à nos carences notamment en défense et là tout est possible.

En parlant de renforts justement, si vous avez à choisir des joueurs marocains qui exercent dans le championnat local bien sûr et plus précisément un arrière droit ou/et un défenseur central qui peuvent donner le plus escompté à l'équipe Sang et Or, le(s)quel(s) choisiriez-vous?
Pour le poste d'arrière droit, je dirai sans hésitation Sami Tajeddine (Raja). C'est un joueur complet qui est à la fois très fort défensivement et doté d'une excellente qualité de dribble et de centre. Son seul défaut par contre est qu'il est mal entouré. Je pense que s'il se concentre sur son boulot, il pourrait aller loin, très loin même. Pour ce qui est du poste de défenseur central, il y a beaucoup de joueurs intéressants comme Ben Charfia du Moghreb Athlétic de Tetouan (MAT) et Ayni du Difââ Hassani d'El Jadida (DHJ).

Comment jugez-vous les infrastructures mises à la disposition du club Sang et Or et si vous pourriez nous faire une petite comparaison avec ce qui existe du côté de votre ex-club le Raja ?
Il n'y a pas photo avec ce qui se trouve au Maroc et les infrastructures qui sont mises à notre disposition au Parc B. Le Raja est peut-être le club le mieux structuré au Maroc, néanmoins il devrait évoluer pour pouvoir rattraper son retard concernant l'infrastructure.

Que pensez-vous de M. Jacky Duguépéroux et si vous nous le comparez avec les autres entraîneurs que vous avez connus jusqu'ici, notamment M. Fullone qui a également entraîné l'Espérance durant quelques mois, sans grande réussite par ailleurs ?
M. Duguépéroux est en train de faire un travail de fond très appréciable. C'est un entraîneur qui aime travailler avec les jeunes et c'est pourquoi il n'hésite pas à suivre les autres sections du club. Il faut seulement faire un effort pour assimiler sa vision du football et de la tactique qu'il veut nous faire adopter. À cet égard, M. Samir Chammem (NDLR : Entraîneur adjoint) est en train faire un grand travail pour nous expliquer la conception du coach.
En ce qui a trait à la deuxième partie de votre question, je trouve qu'il y a une grande différence entre l'école française et celle de l'Argentine. M. Duguépéroux, comme tout entraîneur français privilégie les considérations tactiques et le résultat plutôt qu'autre chose. M. Fullone par contre est un adepte du jeu spectaculaire. Il demande aux joueurs du prendre du plaisir sur le terrain même si cela se fait au détriment du résultat final, des fois.

LE RAJA DANS MON CŒUR ET L'ÉQUIPE NATIONALE EST LA PROCHAINE ÉTAPE
Pensez-vous encore à l'Équipe Nationale Marocaine ?
Oui bien évidemment ! Seulement, M. Mhamed Fakhir, l'entraîneur national Marocain, qui, faut-il le rappeler, est un ex-joueur et entraîneur du Raja, m'a contacté il y a de cela quelques semaines pour prendre de mes nouvelles et je lui ai fait part de mon incapacité à être à la hauteur de cet honneur pour le moment. J'ai besoin encore d'un peu de temps pour retrouver toutes mes sensations et surtout pour remédier à mes carences physiques avant de pouvoir postuler à une place au sein du groupe bien garni de l'EN Marocaine. M. Fakhir a été très compréhensif et il m'a fait savoir qu'il comptait encore sur moi.

Hichem, merci pour ce tour d'horizon avec E-S-Tunis.com que nous espérons porte-bonheur pour vous et l'Espérance et il ne nous reste que de vous laisser le mot de la fin pour nos internautes.
Mon premier message s'adresse pour les supporters du Raja auxquels je dois beaucoup pour leur dire que le Raja est toujours dans mon coeur et que je n'oublierai jamais le club qui m'a fait sortir de l'anonymat. Je voudrais adresser un remerciement particulier aussi aux internautes du site du Raja qui m'ont beaucoup aidé lorsque j'avais des problèmes. Je souhaite beaucoup de réussite pour mon ex-club.
Je remercie également le public espérantiste qui m'a beaucoup aidé et qui m'a vite adopté. La moindre des choses c'est d'être à la hauteur de cette confiance et je leur promets un rendement à la hauteur de leurs espérances.

E-S-Tunis.com
Entretien conduit par Dr Mounir KENNOU et Imed BEN AMARA
Avec la participation de Kaïss BAMRI et Mohamed Sami MBAZAIYA

Zied pour ce long interview .. Je sens un grand match de Boucharwen face à l'ESS ..

Nchalah oui mais l Interview a ne pas rater pour ceux qui le n ont pas lu .. Il parle du Raja , l esperance , sa carriere , ses dribles , ses frapes ...

l3awd lbyad ya baba ... boucherouane ya baba

super hicham comme d'habitude :
l3awd lbyed sera graver dans nos coeurs pour l'éternité
mais ça n'empêche qu'on le suivra partout...
merci pour tout ce que t'as donné au RAJA
et bonne chance à l'EST...

zied-roma a écrit:

Nchalah oui mais l Interview a ne pas rater pour ceux qui le n ont pas lu .. Il parle du Raja , l esperance , sa carriere , ses dribles , ses frapes ...

ah oui merci beaucoup zied
à force de le lire je l'ai presque appris

On compte beaucoup sur Hichem ce samedi contre L'Etoile du Sahel à sousse

C'est son premier vrai match difficile depuis qu'il nous a rejoins, après qu'il a raté le Derby de la capitale à cause de la suspension qu'il avait avec le Raja

J'espère qu'il sera à la hauteur des attentes du grand public espérantiste et participera à notre victoire et pourquoi pas un but et la cerise sur le gâteau: un petit pont sur Chaker Ghzel

chiheb a écrit:

On compte beaucoup sur Hichem ce samedi contre L'Etoile du Sahel à sousse

C'est son premier vrai match difficile depuis qu'il nous a rejoins, après qu'il a raté le Derby de la capitale à cause de la suspension qu'il avait avec le Raja

J'espère qu'il sera à la hauteur des attentes du grand public espérantiste et participera à notre victoire et pourquoi pas un but et la cerise sur le gâteau: un petit pont sur Chaker Ghzel

je prefère surtout une balade pour ben fraj

ultra_mkachekh a écrit:

chiheb a écrit:

et la cerise sur le gâteau: un petit pont sur Chaker Ghzel

je prefère surtout une balade pour ben fraj

et pourquoi pas les deux à la fois
espèrons qu'il soit à la hauteur,bonne chance hicham

Merci hichem d'avoir protéger notre jeune supporter des matraques des policiers

pourquoui il s'est passsé quoi ?

Des supporters sont descendus sur la pelouse après le troisième but de l'étoile, dont ce jeune sur la photo, ils étaient alors chassés sauvagement par nos policiers à coups de matraque et sans l'intervention de Hichem et de Zaiem, ce jeune ne serait plus là

chiheb a écrit:

Des supporters sont descendus sur la pelouse après le troisième but de l'étoile, dont ce jeune sur la photo, ils étaient alors chassés sauvagement par nos policiers à coups de matraque et sans l'intervention de Hichem et de Zaiem, ce jeune ne serait plus là

ah oui le pauvre petit
juste en regardant la façon dont ce petit était chassé j'ai eu mal au coeur
mais quand même!!!
heuresement que kamal et hicham étaient là

Bonne Anniversaire Hichem ..:

sinon Ouiame toujours au rendez vous pour ne rien rater

Cabiste_forever a écrit:

Bonne Anniversaire Hichem ..:

sinon Ouiame toujours au rendez vous pour ne rien rater

eh oui c'est ça l'avantage d'être un(e) vrai fan

La merveille marocaine n'a pas participé à la rencontre de l'EST contre ESHS ce Mercredi à cause d'une nouvelle blessure

chiheb a écrit:

La merveille marocaine n'a pas participé à la rencontre de l'EST contre ESHS ce Mercredi à cause d'une nouvelle blessure

ah oui
mais ce n'est qu'une petite contracture au niveau de la jambe gauche
ça ira mieux inchalah
prompt rétablissement hicham

c'est ce qu'on espére

c'est notre seul lueur avec Kasraoui ces derniers temps