La détresse des filles mères... en Tunisie

J'ai trouve cet article tres interessant sur www.globalnet.tn , il evoque quelques statistiques en Tunisie qui m'ont personellement choque.
Il y a vraiment beaucoup de jeunes filles qui se trouvent avec un enfant sur les bras.

Lisez bien l'article et donnez vos avis :

Citation :

La détresse des filles mères
Publié le mardi 15 janvier 2008 à 11:48
Victimes d’un destin peu clément, des jeunes filles se retrouvent avec un enfant sur les bras. Un drame lourd de conséquences, a fortiori, lorsque le père ne veut rien entendre.

En 2006, 1054 naissances ont été enregistrées en dehors du cadre du mariage. Une proportion de 56 %, a été régularisée suite à l’identification du père soit suite à une reconnaissance de la paternité soit à l’issue d’une identification par les empreintes génétiques ou test ADN. 82 cas se sont conclus par un mariage avec le père biologique.

Coupables aux yeux de la famille et de la société, les filles mères sont victimes d’une situation qu’elles n’avaient guère choisie. Frappées par la honte et le déshonneur, elles sont là, à assumer, souvent seules, les conséquences d’une faute qu’elles avaient commise lors d’un moment d’égarement, ou forcées de commettre, après avoir croisé le chemin d’un partenaire sans scrupules. Qui sont ces filles obligées de faire face à une maternité indésirable? Et qu’est ce qui les a poussées à s’engouffrer dans un pétrin dont elles ne sortiront jamais indemnes, du moins psychiquement et moralement.

Une étude confidentielle menée par les pouvoirs publics entre 2006/2007 s’est intéressée au phénomène des filles célibataires. Portant sur un échantillon de 700 mères, elle en a étudié le profil, les conditions socio-économiques dans une optique de révéler les motifs qui les avaient conduites vers une maternité illégitime et précipitée.

D’une moyenne d’âge de 26 ans, seules 6,2 % d’entre elles ont 18 ans ou moins. La majorité a un niveau d’instruction bas : 66,2 % sont des analphabètes ou ont un niveau d’instruction primaire. Leur situation professionnelle est précaire ; 46,8 % sont au chômage.

Plus de la moitié des filles interrogées ( 55 %) sont issues des gouvernorats de Tunis et des villes côtières. 45 % résident dans les régions intérieures. Toutes ces filles ou presque partagent un vécu peu clément sinon pénible : 35 % appartiennent à des familles décomposées, 58,3 % à des familles nombreuses, 50 % à des familles à revenu limité et 44,6 % à des familles à revenu moyen.

Les filles interrogées déclarent, en majorité, connaître parfaitement leur partenaire. Des partenaires dont 377 sont célibataires, 116 mariés, 19 divorcés et 5 veufs. La plupart explique avoir succombé aux avances du père présumé suite à une promesse de mariage. D’autres avouent vivre une relation de concubinage. 85 entretiennent des relations de prostitution et 57 déclarent avoir été violées.
D’autres ont néanmoins voulu mettre une enfant au monde, poussées, qu’elles étaient, par le désir d’officialiser la relation par les liens sacrés du mariage.

Des histoires différentes certes, mais toutes décrivent le destin tragique de celles que la vie n’a pas gâtées. Des filles inconscientes de la gravité de leurs actes, car elles sont mal encadrées voire carrément délaissées par leurs familles. Des victimes fragiles, précarisées, mal instruites sinon analphabètes…dévient sans le vouloir du droit chemin. Et une fois l’irréparable survient, on a beau leur tendre la perche, il serait difficile de les soustraire au regard de la société sinon à ce sentiment de culpabilité qui les torturera leur vie durant.

Tout l’intérêt est donc d’œuvrer au niveau préventif pour éviter que de nouvelles victimes ne subissent le même sort. Le gouvernement a préparé, à juste titre, une stratégie quinquennale 2007/2011 visant à prévenir les naissances en dehors du cadre du mariage.
Elle consiste à consolider les programmes de sensibilisation, d’éducation et d’information dans le domaine de la santé reproductive et leur diffusion en milieu éducatif, professionnel et dans les espaces des jeunes ; de généraliser les clubs de santé aux écoles et universités, de simplifier les programmes de sensibilisation et les émissions TV pour toucher le plus grand nombre.

Reste à être convaincant, percutant et de parvenir à marquer les esprits, en faisant preuve d’audace, de beaucoup d’audace…Une démarche que les autorités veulent utiliser avec modération et progressivité, histoire de ne pas heurter les sensibilités.
Toujours est-il qu’il vaut mieux heurter les sensibilités que de laisser de tels drames se produire, sous prétexte de la pudeur, de la fausse pudeur, avouons-le.

Il faut réfléchir et penser aux conséquences avant de nouer une relation sexuelle! Allah ystr

celle qui le font sans être marier rabbi izidkom

** Dans le respect stp **

rmsenforce a écrit:

celle qui le font sans être marier rabbi izidkom ya ****

c'est cela oui

C'est très grave ce qui se passe dans nos sociétés, les fluaux du l'exterieurs se propagent et endommagent nos traditions et meme notre religion ...

Ce qui est le plus grave pour moi, c'est de punir la fille mère toute sa vie et qu'elle perd sa vie, ses relations avec les gens, la société la rejète, ce qui n'est pas bien ... Tout le monde commet des fautes, et c'est vraiment dégoutant de punir quelqu'un toute sa vie pour une faute meme s'elle est grave ...

faut pas oublier que la société qui condamne ces actes et qui rejettent les filles mères, est avant tout le premier responsable, la pauvereté, le chomage, l'analphabétisme mène malheureusement souvent à ce chemin, et dans ce cas c'est pas seulement la faute de la fille majeure mais toute une société qui n'a pas su comment guider au bon chemin et montrer le faux du bien ....

Bon pour débattre dans de tel sujet, il faut au moins garder respect aux forumiennes ou aux visiteuses du forum et s'abstenir de sortir des mots déplacés.

Consernant ce sujet malheureusement les sociétés musulmanes et surtout avec toute la technologie audio visuelle que se soit par satellite ou par internet a tres tres tres influencé nos jeunes qui commencent à dépasser toutes les limites des coutumes et traditions (et j'ose pas parler de religion car on en est tres tres tres loin pour de différentes raisons de notre religion.) bref tout est devenu normal ou presque, et le taux des filles qui n'ont jamais fait de rapports sexuels avant le mariage tend de plus en plus à la baisse, surtout avec la hausse de l'age moyen de mariage que ce soit pour les hommes ou les femmes ...

Rabbi yehdi ou rabbi yostorna inchallah.